Médias / Biz Dev / SEO: une équation qu’on croit souvent trop simple !

Codes Promos, rencontres, annonces immobilières … Les médias cherchent (à raison) des moyens de ne pas dépendre de la publicité et des abonnements numériques pour trouver d’autres lignes de revenus. Cette pratique a permis l’émergence d’une nouvelle fonction au sein des directions numériques: le business development qui encadre notamment les partenariats de monétisation, basés souvent sur le serviciel. Véritables carrefours d’audience, les sites médias sont présents sur tous les supports (desktop, mobile, tablette…) et génèrent un trafic incroyable, comme on peut le voir sur les chiffres fournis par l’ACPM (voir ci-dessous pour le mois de Juin).

top20_reference

 

Pour les médias, le fait de développer du serviciel avec d’autres sociétés génèrent plusieurs intérêts: dégager un minimum garanti mensuel, c’est à dire un revenu peu importe le trafic généré (quand on s’expose sur une vitrine comme le Figaro, il faut parfois passer à la caisse !), mais aussi de la performance (aïe, ce mot a longtemps été banni au sein des régies publicitaires des médias !) sur une visite générée, un lead, un clic sortant…

Mais quel rapport avec le SEO ? Evidemment, le référencement naturel est au coeur de la problématique, car pour être visible, un service doit être bien référencé chez nos amis de Google ! En effet, la colonne de droite, qu’on appelle souvent « colonne marketing » a de moins en moins d’impact, et on constate ces dernières années la migration des services directement dans le contenu, logique non puisque le lecteur ne regarde quasimentt plus la colonne de droite (RIP).  Et c’est là que de nombreux SEO s’arrachent les cheveux pour optimiser les services sur Google: penser qu’il suffit d’avoir un domaine puissant et trusté n’est pas suffisant pour prendre des positions sur le serviciel !

Prenons l’exemple des codes promo

Les médias ont développé depuis plusieurs mois / années avec différents sites (Cuponation, iGraal, Ma-Reduc) des espaces de code promo sur leurs sites Internet, créant des milliers de pages à la volée, en espérant remonter dans Google, à la fois en concurrençant les partenaires (l’arroseur arrosé) mais aussi les autres médias. Et tout le monde y passe: Le Monde, Le Parisien, l’Equipe, BFM TV… tout un monde propose des code-promo. Tiens, le Monde est présent, donc le raisonnement de base serait de penser que les positions sur Google allaient être squattées par l’éditeur du Boulevard Blanqui. Pas du tout !

express-code-promo

On se rend compte que l’Express est présent sur un  nombre de requêtes incroyable, notamment code promo + marque, mais aussi tout simplement la marque ! (voir ici, ou encore ici) et ça pèse lourd sur Médiamétrie: ce service génère quasiment 1 million de visiteurs uniques Médiamétrie chaque mois ! Impact business donc pour l’Express, mais aussi audience, ce qui permet de faire grimper la Brand !

Pourquoi l’Express est plus fort que les autres médias sur la thématique ?

– un maillage interne de bonne qualité
– du contenu unique (attentions aux sites parasites toutefois qui gobent le contenu)
– un linking externe extrêmement agressif
– temps de chargement rapide
– …

A quoi faut-il penser lorsque je lance du serviciel sur un site média  ? Applicable à tout service !

– contacter Yooka évidemment  🙂 / mettre votre SEO directement dans la boucle dès les échanges (maquettes des gabarits / code).
– utiliser les sites du groupe pour mettre en avant un domaine: pas la peine de se faire la guerre sur des URLs différentes (ex: BFMTV et 01net ont chacun leur section code promo, ça pose soucis niveau SEO notamment parce qu’ils sont en concurrence alors que c’est le même groupe)
– attention à la duplication de contenus (notamment si on reprend tel quel un partenaire, en changeant uniquement header et footer). Même si les sites médias, par la quantité d’URLs qu’ils génèrent sont globalement bien traités, ils ne sont pas à l’abri d’une pénalité.
– vérifier que les URLs sont bien chez vous (pas d’iFrame), ça parait logique, mais bon… 😉
– utiliser la puissance de son contenu pour linker vers le serviciel
– développer du linking externe: sans ça, c’est clairement compliqué. Ce qu’on voit, c’est que le linking externe sale a encore de beaux jours devant lui

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.